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Holocaust Memorial Day 2021 : Cinq livres sur l'Holocauste

Dernière mise à jour : 6 sept. 2022

​N.B. J'ai publié cet article sur mon autre site de blog (car j'essaie encore de trouver le site qui me correspond le plus) le 27 janvier 2021. Voici le lien : https://melorimbaud.over-blog.com/2021/01/holocaust-memorial-day-2021-cinq-livres-sur-l-holocauste.html


Salut ! À l'occasion de l'Holocaust Memorial Day, j'aimerais bien partager avec vous cinq livres, fictions comme non-fictions, qui parlent de l'Holocauste. Une pensée à ceux qui ont souffert et qui ont perdu leurs vies ; à ceux qui ont survécu mais vivent avec le fardeau d'une histoire traumatisante, témoignant de la barbarie de l'homme "moderne". Une pensée aussi, à toutes les familles qui en ont souffert mais prospèrent, heureusement, jusqu'à présent.


1. FRANK, Anne. Le journal d'Anne Frank.

Je ne pourrais pas me passer de ce livre quand je parle de l'Holocauste. J'ai connu Anne à l'âge de 13 ans, l'âge où elle a commencé son journal qui deviendra plus tard l'un des livres incontournables de l'histoire de la Seconde guerre mondiale. Les scènes de vie en cachette de deux familles et un dentiste, les premiers amours, la puberté, les gossips... le journal d'Anne Frank a tout ce qu'il faut pour un roman de type YA (young adults), sauf pour le fait que son auteur, jadis rêvant d'être publiée, se fait publier à titre posthume, victime de l'Holocauste. Parmi les huit personnes vivant sous un même toit (et derrière la même bibliothèque) pendant deux ans, seul le père d'Anne, Otto, a survécu. Peter, le prince charmant d'Anne ne connaît enfin pas une fin heureuse : il meurt peu avant la Libération.


2. BOYNE, John. Le garçon en pyjama rayé.

Il s'agit d'une œuvre de fiction, mais les sentiments ne sont pas moins vrais. L'écrivain irlandais, John Boyne, a imaginé toute une histoire d'amitié entre deux enfants, Bruno et Shmuel. Bruno vit avec ses parents et sa sœur aîné, qui, après le déménagement, semble avoir perdu tout son trait enfantin. Bruno, quant à lui, reste curieux de tout et rencontre, lors de l'une de ses aventures, Schmuel, un garçon de son âge qui vit avec un groupe de personnes étranges tous en "pyjamas rayés". Cette amitié enfantine connaîtra la réalité cruelle d'un monde où les adultes sont devenus fous.


3. GIES, Miep. LESLIE-GOLD, Alison Leslie. Anne Frank Remembered : The Story of the Woman Who Helped to Hide the Frank. (Titre français : Elle s’appelait Anne Frank : l’histoire de la femme qui aida la famille Frank à se cacher)

Les deux titres sont très bien choisis : si Anne Frank Remembered se focalise sur la façon dont on se souvient, de cette adolescente ordinaire qui fut Anne Frank, grâce à ses écrits et à l'aide des gens comme Miep Gies, Elle s'appelait Anne Frank nous parle d'un ton à la fois familier et nostalgique, comme si c'était Miep Gies qui nous racontait une histoire vraie d'une fille qu'elle avait connue, mais qui n'est plus.

Néerlandaise d'origine autrichienne, Hermine "Miep" Gies-Santrouschitz est surtout connue pour avoir caché deux familles (dont celle d'Anne Frank) des Nazis, pendant la Seconde Guerre mondiale. Mais elle a aussi une vie en dehors de ses actions héroïques : elle nous raconte dans ce livre son enfance et sa jeunesse, la rencontre avec Jan Gies, son futur mari et d'autres choses du quotidien, mais en temps de guerre.


4. KERTÉSZ, Imre. Être sans destin.

Ce petit roman autobiographique est presque incompréhensible, mais c'est peut-être aussi pour cette raison qu'il existe : il s'agit d'un témoin de ce lien étroit entre l'absurdité et le traumatisme.


5. VOLAVKOVÁ, Hana. I Never Saw Another Butterfly: Children's Drawings and Poems from Terezin Concentration Camp, 1942–1944.

C'est une collection d'art et de poèmes par les enfants vivant, pendant deux années horribles, dans le camp de concentration Theresienstadt. Si l'histoire de l'Holocauste racontée par les adultes nous effraye, celle témoignée et écrite par les enfants qui ont à peine connu un monde normal, ou qui n'ont jamais eu une vie où ils ne sont pas traités comme de "sales Juifs", devrait davantage nous toucher par leur innocence face à la barbarie.

Le titre lui-même est tiré d'un poème de Pavel Friedmann, écrit en 1942 à Terezin quand il avait 21 ans, avant d'être déporté et de mourir à Auschwitz.

The Butterfly (traduction en anglais tirée de la page Wikipédia consacrée à Friedmann)

The Butterfly (English translation)

The last, the very last, So richly, brightly, dazzlingly yellow. Perhaps if the sun's tears would sing against a white stone. . . . Such, such a yellow Is carried lightly 'way up high. It went away I'm sure because it wished to kiss the world good-bye. For seven weeks I've lived in here, Penned up inside this ghetto. But I have found what I love here. The dandelions call to me And the white chestnut branches in the court. Only I never saw another butterfly. That butterfly was the last one. Butterflies don't live in here, in the ghetto.

PEACE 2021.


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